Changement Climatique et les maladies infectieuses : quel rapport ?
Il existe de multiples rapports détaillés concernant la santé humaine en rapport avec le changement climatique et le changement environnemental. « Asthme et risques cardiaques à cause de l’air pollué, infections et malnutrition dues au réchauffement ». Face à cette situation, des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme en proposant des solutions d’urgence.
Les hommes ont opéré des changements sans précédent sur les écosystèmes durant les dernières décennies afin de satisfaire des demandes croissantes en nourriture, en eau douce, en fibres et en énergie.
Certes, ces changements ont aidé à améliorer la vie de milliards de gens, mais ont également affaibli la capacité de la nature à fournir d’autres services clés. La pression sur les écosystèmes va augmenter de manière globale dans les décennies à venir si les attitudes et les actions humaines ne changent pas.
Les maladies infectieuses et le changement climatiques
La maladie infectieuse qui fait ravage maintenant est le covid-19. Toutefois, malgré les nombreuses rumeurs sur l’impact du climat sur cette pandémie, aucune étude scénique n’a à ce jour établi ce lien.
Cependant, selon un rapport britannique sur 157 maladies recensées 99 sont liées à au moins une composante climatique, le plus souvent la température, l’humidité ou le niveau de précipitations.
Le passage à un climat plus chaud et avec davantage de pluies pourrait être à l’origine de l’augmentation des épidémies de maladies infectieuses. Cela favoriserait le développement des bactéries responsables des maladies diarrhéiques ou du choléra, ainsi que la propagation des moustiques vecteurs d’infections.
Par exemple le paludisme et la borréliose à tiques sont deux maladies à transmission vectorielle dont l’épidémiologie en Afrique a été affectée par les changements climatiques observés depuis le début des années 1970, selon un rapport de l’Organisation Mondiale pour la Santé Animale.
Les maladies respiratoires et cardiaques
Selon des rapports scientifiques cités par la revue Futura Science la « diminution de la fonction pulmonaire, aggravation de l’asthme et risque accru de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral » sont autant de conséquence de la qualité de l’air que nous respirons.
Selon ce journal, « les émissions mondiales de CO2 provenant des combustibles fossiles continuent d’augmenter (hausse de 2,6 % entre 2016-2018) » et « les décès prématurés liés aux (particules fines) PM 2,5 stagnent à 2,9 millions dans le monde ».
Les conséquences des changements climatiques ne se limitent pas qu’aux maladies. Il y a également la forte chaleur, les inondations, les feux de brousse et les sécheresses répétitives.
Alors que faut-il faire ?
Aussi alarmante que la situation soit, des solutions existent et les scientifiques ne cessent de les répéter. Dans tous leurs rapports et rencontres, ils plaident pour la limitation du réchauffement climatique à moins de 2°C, comme l’exige l’Accord de Paris.