Climat : Antonio Guterres invite à miser sur les emplois verts et les énergies renouvelables pour juguler la crise climatique

En marge de l’Assemblée annuelle des Nations unies, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a regroupé le mercredi 20 septembre 2023 une soixantaine de chefs d’Etat et chefs d’entreprise autour du sommet pour l’ambition climatique.

Ce sommet du « bon sens » vise à identifier des « mesures concrètes » pour faire face au réchauffement de la planète, a annoncé le patron de l’Onu. Antonio Guterres, a une nouvelle fois levé le ton contre la dépendance de l’humanité aux énergies fossiles ; les chaleurs terribles ; les incendies historiques en cours un peu partout à travers le monde.

Toutefois, le secrétaire général des Nations unies a rappelé qu’il n’est pas trop tard pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C d’ici la fin du siècle. « Nous pouvons toujours construire un monde avec de l’air pur, des emplois verts, et une énergie propre et abordable pour tous », a indiqué Antonio Guterres.

Cette réunion se veut une vitrine pour les pays les plus ambitieux en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Mais également encourager les états membres pour l’attente des objectifs de l’Accord de Paris. Deux absences notoires ont été remarquées lors de cette réunion : les Etats-Unis et la Chine, deux gros pollueurs de la planète. Les Emirats arabes unis, qui accueillent la COP28 dans deux mois n’ont pas pris part à cette rencontre. L’Afrique du sud est l’un des rares pays africains à prendre part à cette rencontre.

Faible contribution des pays africains aux émissions de gaz à effet de serre

Les échanges ont porté sur le financement au profit des pays du sud qui contribuent moins aux émissions mondiales des gaz à effet de serre, mais sont les plus durement frappés par les effets des changements climatiques.

Lors du premier sommet africain sur le climat organisé début septembre au Kenya, les dirigeants du continent ont exhorté les pays pollueurs à honorer leurs engagements de financement annuel de 100 milliards de dollars US pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des pays africains.

Dans la déclaration finale du sommet de Nairobi, les signataires plaident pour la restructuration des mécanismes de financement de lutte contre les changements climatiques. Et encouragent l’augmentation de la production d’énergies renouvelables à au moins 300 GW à l’horizon 2030 contre 56 GW en 2022. 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique. Alors que le continent regorge près de la moitié des ressources d’énergie renouvelables disponibles.

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