Combustibles fossiles, agriculture, pèche : ces subventions « inutiles » qui aggravent la crise climatique

Un nouveau rapport de la Banque mondiale examine la réforme des subventions afin de protéger l’air, la terre et les océans, des actifs naturels indispensables pour la santé et la nutrition humaines, qui sont aujourd’hui menacés par la crise climatique. Les auteurs préconisent une réorientation des subventions.

Les subventions aux combustibles fossiles, à l’agriculture et à la pêche, sont estimées à plus de 7 000 milliards de dollars par an. Selon le rapport, ces subventions favorisent les inefficacités et causent de nombreux dommages à l’environnement. « La mauvaise qualité de l’air est responsable d’environ 1 décès sur 5 dans le monde. Et comme le montrent les nouvelles analyses de ce rapport, un nombre important de ces décès peut être attribué aux subventions aux combustibles fossiles », peut-on lire dans le rapport de 307 pages.

En plus de l’air, l’agriculture est également dans le viseur des experts de la Banque mondiale. L’agriculture est le plus grand utilisateur de terres dans le monde, nourrissant le monde et employant 1 milliard de personnes, dont 78 pour cent des pauvres du monde. Mais il est subventionné d’une manière qui favorise « l’inefficacité, l’iniquité et la non-durabilité ». Il a été démontré que les subventions entraînent la détérioration de la qualité de l’eau et augmentent la rareté de l’eau en incitant à la sur-extraction. 

Transition verte

Par ailleurs, selon les auteurs, les subventions à l’agriculture sont responsables de 14 % de la déforestation annuelle, incitant à la production de cultures cultivées à proximité des forêts. « Ces subventions sont également impliquées dans la propagation des zoonoses et des maladies à transmission vectorielle, en particulier le paludisme », précise le document. 

Quant à l’utilisation de combustibles fossiles, c’est l’un des principaux moteurs des 7 millions de décès prématurés chaque année dus à la pollution de l’air. Les subventions à la pêche, qui dépassent 35 milliards de dollars chaque année, sont un facteur clé de la diminution des stocks de poissons et de la baisse de la rentabilité.

Toutefois, selon les auteurs la réaffectation de ces « subventions inutiles » contribuera à assurer une « transition verte et juste qui peut créer des emplois et des opportunités pour tous ».Chaque année, les pays dépensent six fois plus pour subventionner la consommation de combustibles fossiles que leurs engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris pour lutter contre le changement climatique. La réorientation de ces subventions peut débloquer des fonds importants à des fins durables, conclut le document.

Transition verte

Par ailleurs, selon les auteurs, les subventions à l’agriculture sont responsables de 14 % de la déforestation annuelle, incitant à la production de cultures cultivées à proximité des forêts. « Ces subventions sont également impliquées dans la propagation des zoonoses et des maladies à transmission vectorielle, en particulier le paludisme », précise le document. 

Quant à l’utilisation de combustibles fossiles, c’est l’un des principaux moteurs des 7 millions de décès prématurés chaque année dus à la pollution de l’air. Les subventions à la pêche, qui dépassent 35 milliards de dollars chaque année, sont un facteur clé de la diminution des stocks de poissons et de la baisse de la rentabilité.

Toutefois, selon les auteurs la réaffectation de ces « subventions inutiles » contribuera à assurer une « transition verte et juste qui peut créer des emplois et des opportunités pour tous ».Chaque année, les pays dépensent six fois plus pour subventionner la consommation de combustibles fossiles que leurs engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris pour lutter contre le changement climatique. La réorientation de ces subventions peut débloquer des fonds importants à des fins durables, conclut le document.

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