Mali-Folkecenter Nyetaa, soutien des causes nobles
« Mettre en lumière les femmes entrepreneures et valoriser ce qu’elles font » est l’objectif de la 1ère édition du « Gala des Femmes Entrepreneures » qui s’est tenue le 27 février 2021 à l’hôtel Azalai. Cet évènement a été une soirée de réseautage, de partages d’expériences et de distinctions. L’ONG Mali-Folkecenter Nyetaa était au cœur de cette activité. Elle était l’une des partenaires officiels.
Organisé par l’agence Tegué sous la houlette de Fatoumata Koita, initiatrice de l’évènement, l’objectif principal était de soutenir et accompagner les veuves et les femmes en situation de handicap. Cet évènement visait également à créer un espace de discussion sur les opportunités qui découlent de lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement. Mali-Folkecenter, soucieux de l’épanouissement des femmes et engagé dans la résilience climatique ne pouvait rester en marge de cette initiative salvatrice.
Le Directeur par Intérim de Mali-Folkecenter, Mahamadou Karamoko Diarra, a participé au 2ème panel de cette première édition sur le thème : « Déchets, de menace à opportunité ». D’entrée en matière, il a présenté Mali-Folkecenter Nyetaa et a parlé de l’énergie verte et des déchets et leur recyclage.
Selon lui, les accords internationaux signés par le Mali, obligent notre pays à respecter certaines normes au niveau national et international. De ce fait, l’utilisation de certains produits toxiques dans l’exploitation des mines est une pratique interdite.
M. Diarra souligne que le but recherché dans ces démarches n’est de nuire au revenu de personne mais qu’il faut respecter le contenu des conventions signées. « C’est notre responsabilité de faire respecter la loi, de faire respecter les engagements que le Mali a pris», informe le directeur.
L’accord de Paris est une aubaine
Le directeur par intérim de Mali-Folkecenter a également parlé de l’Accord de Paris signé en 2015. Selon lui, cet accord oblige les pays signataires à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces obligations doivent être considérées comme des opportunités. Ça va aider à une transition économique où le monde change.
Les déchets sont des opportunités !
Sur la question des personnes qui vivent du ramassage d’ordures, il soutient que ce sont des questions qui relèvent de la compétence de l’Etat. C’est l’Etat qui peut voter des lois et aussi initier des actions de sensibilisation autour de ces pratiques.
Pour Mahamadou Karamoko Diarra, les déchets peuvent avoir une seconde vie. Il affirme que les déchets biodégradables permettent de nourrir nos sols, de nous donner des aliments sains et améliorent par la même occasion nos conditions de vie.
Par ailleurs, il informe que MFC a participé à une étude faite par la Direction Nationale de l’Energie par rapport à l’implantation d’une unité de biogaz qui peut permettre l’utilisation des déchets comme source d’énergie pour fournir Bamako en énergie. Cependant, les cordes ne se sont pas accordées quant à l’appartenance des ordures entre la mairie du district, le ministère et les GIE de ramassage.
Il a conclu en appelant les politiques à œuvrer au respect des accords, les populations à adopter des pratiques favorables à la résilience climatique pour protéger les générations futures.