Journée Mondiale de la Terre : les ressources subissent toujours plus de pression
Célébrée pour la première fois le 22 avril 1970 aux Etat Unis sous l’impulsion du sénateur du Wisconsin Gaylord Nelson, la Journée Mondiale de la Terre marque tous les ans l’anniversaire de la naissance du mouvement environnemental le plus important de la planète. Cependant, cette cinquantième anniversaire se passe au moment où la terre et ses ressources subissent une grande pression humaine. Face à cette situation, il faut des solutions urgentes pour éviter la catastrophe.
« Des incendies en Australie aux températures record un peu partout dans le monde en passant par la pire invasion acridienne de l’histoire au Kenya, les inondations, les grandes sècheresses et les évènements météo extrêmes ». Voici à quoi ressemble le décor de notre planète. Selon les scientifiques, ces évènements sont des signaux de détresse que la « terre nourricière » nous envoie.
Si rien n’est fait nous allons droit au mur
Les évènements comme la journée mondiale de la terre est l’occasion de rappeler l’humanité entière à sa responsabilité face aux défis climatiques et environnementaux. Déjà les conséquences sont dramatiques.
Si rien n’est fait le monde fera face à d’énormes difficultés. La crise d’eau, les catastrophes d’origine humaine, les évènements météo extrêmes, la crise alimentaire, la disparition de la biodiversité, et la crise migratoire… En plus de cela, la planète fait de plus en plus face à de nouvelles catastrophes sanitaires en relation avec les hommes et la biodiversité.
« En effet, 75% des nouvelles maladies infectieuses qui émergent chez l’homme proviennent des animaux »
Les changements climatiques et les autres perturbations environnementales dûs aux activités humaines, comme celles qui touchent à la biodiversité : la déforestation, l’agriculture et l’élevage intensifs, les engrais chimiques ou encore le commerce illégal des espèces sauvages.
Ceux-ci sont des facteurs qui contribuent au risque de transmission de maladies infectieuses zoonotiques (c’est-à-dire transmissibles entre animaux et êtres humains) comme la COVID-19. En effet, 75% des nouvelles maladies infectieuses chez l’homme proviennent des animaux, selon un rapport de l’agence ONU Environnement.
Que faut-il faire alors ?
L’homme est dépendant de la terre pour tous ses besoins, d’où son appellation « Terre nourricière ». Il existe également une interdépendance entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète.
C’est pourquoi il est sérieux qu’en cette Journée internationale de la Terre nous insistions sur le passage à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Cela passera par les énergies renouvelables, la protection des forêts et de la biodiversité, une agriculture responsable et la réduction de l’impact carbone…
Autant de mesures qu’il urge d’appliquer pour éviter d’autres catastrophes plus graves, afin créer un monde plus durable et équitable.