La mort des éléphants en Botswana : le changement climatique serait en cause ?

Le changement climatique serait la cause de la mort de centaines  d’éléphants en Botswana en juillet 2020. Si au départ les raisons étaient ignorées, les conclusions d’une enquête sur les lieux parlent de morts dues à des toxines naturelles, présentes dans l’environnement. Ces toxines seraient favorisées par le changement climatique.

En juillet dernier, plus de 200 cadavres d’éléphants ont été trouvés dans un parc à Botswana. Cette nouvelle a eu l’effet d’une bombe. Elle a inquiété plus d’un principalement les scientifiques et les responsables du parc.  

Des soupçons d’empoisonnement !

Plusieurs causes étaient avancées pour élucider la mort de ces éléphants au Botswana. Si certains ont parlé de braconnage, pour d’autres, il s’agissait de la maladie du charbon. Cependant, la cause la plus rependue était celle de l’empoisonnement par les populations locales. Ces dernières accusent les éléphants de détruire leurs cultures.

Quant aux autorités du pays, elles estiment que ces éléphants sont en surnombre dans le pays et plaident pour un contrôle du nombre d’éléphants. Selon des informations, il y a environ 130 000 éléphants en liberté, soit un tiers de leur population africaine connue.

Changement climatique, cause de la mort des éléphants en Botswana

Après plusieurs semaines d’enquêtes, le Botswana est en bonne voie pour résoudre le mystère des éléphants. Le changement climatique serait à l’origine de la prolifération d’une cyanobactérie. Avec le réchauffement, l’eau serait une condition idéale pour ce genre de bactérie de se multiplier.

Les recherches continuent car, à ce stade le type exact de la toxine n’est pas connu. On doit également chercher à savoir pourquoi elle ne tue que les éléphants et pas les autres espèces de la zone.

Un autre cas de morts d’éléphants en cours de vérification

Plus de vingt cadavres d’éléphants ont été trouvés dans un parc à l’ouest du Zimbabwe en fin août 2020. Là aussi on parle de mort bactérienne. Les investigations sont en cours pour trouver un lien entre ces deux évènements.

Lire : Mali : vers une plus grande protection des éléphants du Gourma?

Si ces hypothèses venaient à être confirmées, elles donneront raison aux scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental (GIEC). Sur l’évolution du climat, ces scientifiques prédisent des températures deux fois plus élevées en Afrique que dans les autres parties du monde.  Cela signifie que ces genres de catastrophes risquent d’être fréquents en Afrique.

Mali-Folkecenter Nyetaa

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